jeudi 23 août 2018

Interview Vanessa Furchert !!!





Bonjour Vanessa, je vous remercie d'avoir accepté de répondre à mes questions!

Bonjour ! C’est un plaisir pour moi.
Merci pour la place que vous m’accordez sur votre page.

À quel âge avez-vous commencé à écrire ?

J’ai commencé à écrire très tard. La lecture est une passion depuis que je suis toute petite. Pas très bonne élève, rêveuse et éternelle timide, je me suis réfugiée dans des histoires racontées par d’autres. Je suis rapidement devenue boulimique d’œuvres multiples, notamment de thriller, de policier et d’horreur. Grande romantique, j’ai lu également nombre de romances aussi bien classiques que modernes, ainsi que des feelgood à la Bridget Jones pour le côté plus léger. J’ai commencé à écrire, il y a deux ans alors que j’habitais en Corse. J’ai eu envie de poser des mots sur une histoire qui me trottait dans la tête.
Mon premier roman, Emma la belle au bois sanglant, a été écrit d’une traite quasiment.
Depuis, je ne m’arrête plus.


Qu’est-ce qui vous a poussée vers l’écriture ?

Malgré ma grande réserve, j’ai un côté un peu casse-cou. Je me suis dit un jour « et pourquoi pas moi ? ». J’ai commencé à écrire un premier jet de premier chapitre. Puis en plein doute, j’en ai parlé à ma sœur aînée qui m’a poussé à aller de l’avant. Lorsque je suis arrivée à la moitié de mon roman, je l’ai envoyé à la sœur cadette qui a adoré et m’a encouragé (pourtant, elle n’est la facile à contenter, la bougresse !).


Si vous aviez un conseil à donner à quelqu’un qui veut écrire son roman, que lui diriez-vous ?

J’en ai deux. Tout d’abord, il faut se lancer. Aller de l’avant et surtout au bout de son projet sans forcément écouter les personnes satellites qui seraient susceptibles de vous décourager. C’est un projet qui est personnel avant tout.
Le second conseil serait se s’armer de patience. L’écriture d’une histoire ne se fait pas en une nuit. Il faut des heures et des heures de travail pour arriver à une finalité qui de toute façon ne nous conviendra jamais. Et puis, passé l’écriture, les milles relectures et les corrections infinies, il y a l’attente d’une réponse de la part d’une maison d’édition. Ça peut parfois être très long et décourageant.
Mais cette attente en vaut la peine.


Vous avez un nouveau roman qui sort bientôt ou en cours d’écriture ? Est-ce que l’on peut connaître le thème général ?

Alors, je suis l’auteur de deux « sagas » actuellement éditées partiellement.
La première, Emma, est une Dark romance qui se décompose en deux tomes et dont l’intrigue se passe à Nantes.
Le premier « la belle au bois sanglant », déjà sorti, relate la vie d’une jeune mère célibataire contrainte suite à une rencontre infortuite de se cacher avec sa fille et de se reconstruire.
Le second tome « le secret de Cendrillon » sort en septembre prochain. Il clôture l’histoire d’Emma.
La seconde saga, les pérégrinations d’une gourde, est un chicklit. Une sorte de Bridget Jones française. Elle est en trois tomes et raconte la vie de Lucie, jeune active célibataire de 29 ans, qui dans sa quête de l’amour, se retrouve dans des situations plus rocambolesques les unes que les autres. C’est une histoire légère, drôle et sexy. Aujourd’hui, seul le premier tome est sorti. Le second tome écrit et le troisième en cours d’écriture.


Si on veut vous rencontrer, vous avez des dates de dédicaces à nous donner ?

Je vais très certainement programmer des séances dédicaces sur Nantes avant la fin de l’année. Je publierai les informations sur ma page Facebook. Je serai normalement sur le Salon du livre en mars 2019.


Quelles sont vos petites habitudes quand vous écrivez ? (Fond musical ou au calme, plutôt papier ou ordi, plutôt la nuit ou la journée… ?)

Tout dépend de mes humeurs de la gravité de ce que j’écris. En général, j’aime écrire sur fond musical. Mais je me relis en silence. J’écris sur ordinateur directement et suis plus productive en fin de journée et début de nuit quand tout le monde se couche.


D’où vous viennent les inspirations pour vos romans ?

Je m’inspire de mes lectures, des films que je regarde, des faits divers et aussi de ma vie. Même si mes romans ne sont, en aucun cas, autobiographique il m’arrive d’y injecter des petits clins d’œil pour mes proches.
Par exemple, dans Emma, les prénoms des protagonistes sont ceux de mes proches.


Vous êtes plutôt lecture papier ou numérique ?

Papier sans hésiter ! Mais j’avoue que le numérique a fait d’énormes progrès dans ce domaine. J’ai une liseuse et me surprends à aimer lire dessus. Et puis, le numérique présente des avantages non négligeables. Réduction du coût des livres et gain de place !


Quelles sont vos passions, en dehors de l’écriture ?

J’aime courir. C’est une échappatoire aussi importante que la lecture pour moi. Sinon, mes enfants et ma famille bien sûr !


Quelle est votre auteur préféré ?

Je n’ai pas d’auteur préféré.
C’est difficile d’en choisir un seul. Mais certains me restent. J’ai grandi avec Poe et Stephen King. J’ai eu ma période Agatha Christie et Mary Higgins Clark. J’aime beaucoup Sandrine Colette, Grange, Minier, Vargas…


Quel est votre roman coup de cœur ?

J’en ai plein ! Mais celui qui me restera toujours en tête c’est Racine d’Alex Haley. Un livre qui m’a retourné les tripes lorsque je l’ai lu, à 15 ans.


Seriez-vous d’accord pour faire de votre roman en série ou en film ? (un peu comme 50 nuances)


L’édition est pour moi une grande consécration et un aboutissement. Ce qui se passera après ne sera que du bonus. Mais, pourquoi pas ?


Quel été votre métier avant de devenir écrivain ?

Assistante juridique.


Être écrivain, pour vous, c’est plus un métier ou une passion ?

Une passion. Pouvoir vivre de sa passion c’est extraordinaire. Malheureusement, c’est un métier qui n’est pas reconnu et très précaire.


Quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d’auteur ?

Comme dit précédemment, c’est un métier qui est peu reconnu. Pour les petits auteurs qui débutent comme moi, il est impossible d’en vivre. Écrire nécessite beaucoup d’investissements en temps et des sacrifices importants. Les retours sur investissements sont minimes, voire inexistants, par rapport au temps consacré. De plus, nous n’avons pas de réel statut. Beaucoup d’entre nous jongle entre leur métier alimentaire et l’écriture, car très peu rentable.
Heureusement, les avantages compensent largement les inconvénients. Apporter du rêve aux autres, les faire rire, pleurer, voyager ou juste les sortir le temps d’une pause de leur quotidien est juste génial. Et puis pouvoir s’exprimer d’une autre manière, par le biais d’une romance, c’est aussi un très bon exécutoire.


Improvisez-vous au fil de l’histoire ou connaissez-vous la fin avant d’écrire ?

En général, j’ai une trame dessinée dans ma tête. Mais il m’arrive, très souvent, de la faire dévier de trajectoire en cours de route.


Avez-vous déjà eu peur du syndrome de la page blanche ?

J’ai la chance, jusqu’à présent, de ne pas l’avoir eu. Trop de choses encore dans ma tête… Mon plus gros problème est peut-être de terminer ce qui est commencé. J’ai, en plus de mes sagas, trois autres histoires commencées !


Que représente pour vous l’écriture ?

Comme la lecture, c’est un exécutoire. Un moyen de communiquer vers l’extérieur et de mettre sur papier mon trop-plein d’imagination. Lorsque j’écris, je suis apaisée.


Est-il possible d’avoir une photo de vous pour un montage photo avec les premières de couverture de certains de vos livres ?

Ouh là ! Je vais essayer de faire au mieux avec mes petites compétences de graphiste du dimanche !


Un dernier mot pour nos abonnés ?


Merci à tous de me lire et de suivre mes pérégrinations imaginaires. Sans lecteurs, il n’y a pas d’auteurs alors cette aventure génialissime, c’est à vous que je la dois.
N’hésitez pas à me suivre sur ma page « la belle en baskets roses ».



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