Bonjour
Vanessa, je vous remercie d'avoir accepté de répondre à mes
questions!
Bonjour !
C’est un plaisir pour moi.
Merci
pour la place que vous m’accordez sur votre page.
–
À
quel âge avez-vous commencé à écrire ?
J’ai
commencé à écrire très tard. La lecture est une passion depuis
que je suis toute petite. Pas très bonne élève, rêveuse et
éternelle timide, je me suis réfugiée dans des histoires racontées
par d’autres. Je suis rapidement devenue boulimique d’œuvres
multiples, notamment de thriller, de policier et d’horreur. Grande
romantique, j’ai lu également nombre de romances aussi bien
classiques que modernes, ainsi que des feelgood à la Bridget Jones
pour le côté plus léger. J’ai commencé à écrire, il y a deux
ans alors que j’habitais en Corse. J’ai eu envie de poser des
mots sur une histoire qui me trottait dans la tête.
Mon
premier roman, Emma la belle au bois sanglant, a été écrit d’une
traite quasiment.
Depuis,
je ne m’arrête plus.
–
Qu’est-ce
qui vous a poussée vers l’écriture ?
Malgré
ma grande réserve, j’ai un côté un peu casse-cou. Je me suis dit
un jour « et pourquoi pas moi ? ». J’ai commencé à écrire
un premier jet de premier chapitre. Puis en plein doute, j’en ai
parlé à ma sœur aînée qui m’a poussé à aller de l’avant.
Lorsque je suis arrivée à la moitié de mon roman, je l’ai envoyé
à la sœur cadette qui a adoré et m’a encouragé (pourtant, elle
n’est la facile à contenter, la bougresse !).
–
Si
vous aviez un conseil à donner à quelqu’un qui veut écrire son
roman, que lui diriez-vous ?
J’en
ai deux. Tout d’abord, il faut se lancer. Aller de l’avant et
surtout au bout de son projet sans forcément écouter les personnes
satellites qui seraient susceptibles de vous décourager. C’est un
projet qui est personnel avant tout.
Le
second conseil serait se s’armer de patience. L’écriture d’une
histoire ne se fait pas en une nuit. Il faut des heures et des heures
de travail pour arriver à une finalité qui de toute façon ne nous
conviendra jamais. Et puis, passé l’écriture, les milles
relectures et les corrections infinies, il y a l’attente d’une
réponse de la part d’une maison d’édition. Ça peut parfois
être très long et décourageant.
Mais
cette attente en vaut la peine.
–
Vous
avez un nouveau roman qui sort bientôt ou en cours d’écriture ?
Est-ce que l’on peut connaître le thème général ?
Alors,
je suis l’auteur de deux « sagas » actuellement éditées
partiellement.
La
première, Emma, est une Dark romance qui se décompose en deux tomes
et dont l’intrigue se passe à Nantes.
Le
premier « la belle au bois sanglant », déjà sorti, relate la
vie d’une jeune mère célibataire contrainte suite à une
rencontre infortuite de se cacher avec sa fille et de se
reconstruire.
Le
second tome « le secret de Cendrillon » sort en septembre
prochain. Il clôture l’histoire d’Emma.
La
seconde saga, les pérégrinations d’une gourde, est un chicklit.
Une sorte de Bridget Jones française. Elle est en trois tomes et
raconte la vie de Lucie, jeune active célibataire de 29 ans, qui
dans sa quête de l’amour, se retrouve dans des situations plus
rocambolesques les unes que les autres. C’est une histoire légère,
drôle et sexy. Aujourd’hui, seul le premier tome est sorti. Le
second tome écrit et le troisième en cours d’écriture.
–
Si
on veut vous rencontrer, vous avez des dates de dédicaces à nous
donner ?
Je
vais très certainement programmer des séances dédicaces sur Nantes
avant la fin de l’année. Je publierai les informations sur ma page
Facebook. Je serai normalement sur le Salon du livre en mars 2019.
–
Quelles
sont vos petites habitudes quand vous écrivez ? (Fond musical ou
au calme, plutôt papier ou ordi, plutôt la nuit ou la journée… ?)
Tout
dépend de mes humeurs de la gravité de ce que j’écris. En
général, j’aime écrire sur fond musical. Mais je me relis en
silence. J’écris sur ordinateur directement et suis plus
productive en fin de journée et début de nuit quand tout le monde
se couche.
–
D’où
vous viennent les inspirations pour vos romans ?
Je
m’inspire de mes lectures, des films que je regarde, des faits
divers et aussi de ma vie. Même si mes romans ne sont, en aucun cas,
autobiographique il m’arrive d’y injecter des petits clins d’œil
pour mes proches.
Par
exemple, dans Emma, les prénoms des protagonistes sont ceux de mes
proches.
–
Vous
êtes plutôt lecture papier ou numérique ?
Papier sans
hésiter ! Mais j’avoue que le numérique a fait d’énormes
progrès dans ce domaine. J’ai une liseuse et me surprends à aimer
lire dessus. Et puis, le numérique présente des avantages non
négligeables. Réduction du coût des livres et gain de place !
–
Quelles
sont vos passions, en dehors de l’écriture ?
J’aime
courir. C’est une échappatoire aussi importante que la lecture
pour moi. Sinon, mes enfants et ma famille bien sûr !
–
Quelle
est votre auteur préféré ?
Je
n’ai pas d’auteur préféré.
C’est
difficile d’en choisir un seul. Mais certains me restent. J’ai
grandi avec Poe et Stephen King. J’ai eu ma période Agatha
Christie et Mary Higgins Clark. J’aime beaucoup Sandrine Colette,
Grange, Minier, Vargas…
–
Quel
est votre roman coup de cœur ?
J’en
ai plein ! Mais celui qui me restera toujours en tête c’est
Racine d’Alex Haley. Un livre qui m’a retourné les tripes
lorsque je l’ai lu, à 15 ans.
–
Seriez-vous
d’accord pour faire de votre roman en série ou en film ? (un peu
comme 50 nuances)
L’édition
est pour moi une grande consécration et un aboutissement. Ce qui se
passera après ne sera que du bonus. Mais, pourquoi pas ?
–
Quel
été votre métier avant de devenir écrivain ?
Assistante
juridique.
–
Être
écrivain, pour vous, c’est plus un métier ou une passion ?
Une
passion. Pouvoir vivre de sa passion c’est extraordinaire.
Malheureusement, c’est un métier qui n’est pas reconnu et très
précaire.
–
Quels
sont les bons et les mauvais côtés du métier d’auteur ?
Comme
dit précédemment, c’est un métier qui est peu reconnu. Pour les
petits auteurs qui débutent comme moi, il est impossible d’en
vivre. Écrire nécessite beaucoup d’investissements en temps et
des sacrifices importants. Les retours sur investissements sont
minimes, voire inexistants, par rapport au temps consacré. De plus,
nous n’avons pas de réel statut. Beaucoup d’entre nous jongle
entre leur métier alimentaire et l’écriture, car très peu
rentable.
Heureusement,
les avantages compensent largement les inconvénients. Apporter du
rêve aux autres, les faire rire, pleurer, voyager ou juste les
sortir le temps d’une pause de leur quotidien est juste génial. Et
puis pouvoir s’exprimer d’une autre manière, par le biais d’une
romance, c’est aussi un très bon exécutoire.
–
Improvisez-vous
au fil de l’histoire ou connaissez-vous la fin avant d’écrire ?
En
général, j’ai une trame dessinée dans ma tête. Mais il
m’arrive, très souvent, de la faire dévier de trajectoire en
cours de route.
–
Avez-vous
déjà eu peur du syndrome de la page blanche ?
J’ai
la chance, jusqu’à présent, de ne pas l’avoir eu. Trop de
choses encore dans ma tête… Mon plus gros problème est peut-être
de terminer ce qui est commencé. J’ai, en plus de mes sagas, trois
autres histoires commencées !
–
Que
représente pour vous l’écriture ?
Comme
la lecture, c’est un exécutoire. Un moyen de communiquer vers
l’extérieur et de mettre sur papier mon trop-plein d’imagination.
Lorsque j’écris, je suis apaisée.
Est-il
possible d’avoir une photo de vous pour un montage photo avec les
premières de couverture de certains de vos livres ?
Ouh
là ! Je vais essayer de faire au mieux avec mes petites
compétences de graphiste du dimanche !
Un
dernier mot pour nos abonnés ?
Merci
à tous de me lire et de suivre mes pérégrinations imaginaires.
Sans lecteurs, il n’y a pas d’auteurs alors cette aventure
génialissime, c’est à vous que je la dois.
N’hésitez
pas à me suivre sur ma page « la belle en baskets roses ».
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