dimanche 19 août 2018

Interview Driss






Bonjour Driss, je vous remercie d'avoir accepté de répondre à mes questions!



- A quel âge vous avez commencé à écrire?

-D’abord, je tiens à vous remercier pour votre belle initiative. A vrai dire, j’ai débuté avec la poésie dès l’âge de 14 ans.

- Qu'est ce qui vous a poussé vers l’écriture?

L’écriture est toujours une échappatoire une fois l’entourage est insuffisant pour combler beaucoup de lacunes en soi. C’est un monologue intérieur qui se fait silencieusement, sauf quelques exclamations parfois injustifiables. L’écriture de ce fait permet de s’engueuler et de refuser, mais inopinément.

- Si vous aviez un conseil à donner à quelqu'un qui veut écrire son roman, que lui diriez-vous?

On ne veut pas écrire un roman, mais plutôt on se ressent dans l’obligation d’écrire afin de témoigner sur moult questions. Et pourtant, je dirais à qui pense écrire de vérifier si c’est le temps de coucher à écrit une effervescence intérieure. E. Jabès disait : tu veux écrire un livre, le livre est déjà écrit. Il y a des années que j’ai pensé à écrire un roman, mais à chaque fois je ressentais féeriquement et même superstitieusement que ce n’était pas encore temps jusqu’au jour où j’ai écrit sans interruption. C’était comme un torrent ! L’écrivain est comme un voyageur, il vaut mieux être muni de tout ce qu’il faut pour effectuer le voyage : connaissances accumulées, savoir grammatical, astuces de l’écriture et surtout la passion, je dirais même le don.

- Vous avez un nouveau roman qui sort bientôt ou en cours d'écriture? Est ce que l'on peut connaître le thème général?

Je suis en train de penser au deuxième tome du roman La danse sur les clous. Le tome 1-Lunes rouges est chez amazon.fr
Mais j’écris l’automne et l’hiver, pas dans les autres saisons réservées à la réécriture, correction et la correspondance avec les maisons d’édition. Le thème général concerne surtout des étapes de ma vie commençant du collège à la faculté des lettres, ensuite le temps perplexe en quête d’un travail et par-dessus tout, il y a une prise de position, une prise de conscience et un voyage dans le temps en évoquant les derviches du soufisme dans une assimilation avec des jeunes problématiques. L’amour étant un axe sacré autour duquel toute la circumambulation se fait humblement et fanatiquement.

- Si on veut vous rencontrer, vous avez des dates de dédicaces à nous donner?

Actuellement, je suis au Maroc. Vers le mois d’octobre, je suis au rendez-vous avec mes lecteurs pour une journée de signature à l’institut français, pour mon roman La revenante, publié chez le lys bleu. Une autre rencontre à Casa les jours prochains chez la Fnac. Et bien sûr, prochainement en France. Vous saurez de mes nouvelles sur ma page.

- Quelles sont vos petites habitudes quand vous écrivez? (fond musical ou au calme, plutôt papier ou ordi, plutôt la nuit ou la journée …?)

J’écris la journée, la nuit je contemple ou je me repose. Pour la musique, cela dépend du thème et de l’époque de l’histoire, parfois sans musique.

- D'où vous viennent les inspirations pour vos romans?

D’une interaction intérieure, le vécu avec le ressenti. Quelquefois, de mes convictions et de mes intuitions. Le paysage extérieur peut parfois être si captivant que j’y retrouve les fils conducteurs pour avancer dans l’écriture. Toutefois, la sérénité intérieure peut ravitailler intuitivement le besoin de s’extérioriser.

- Vous êtes plutôt lecture papier ou numérique?

Les deux.

- Quelles sont vos passions, en dehors de l'écriture?

J’aime voyager pour rénover mes visions, footing (Je suis un bon marcheur), musique classique et populaire, lecture…

- Quel est votre auteur préféré?

En poésie, Saint John Perse et bien d’autres, la même chose au roman. J’aime par exemple

- Quel est votre roman coup de cœur?

Il y en a plusieurs en français, en arabe. J’ai aimé Le seigneur des anneaux, Le nom de la rose, Da vinci code, La magie du réel traduit de l’anglais (une étude rationaliste), Les sept fous, La vagabonde, L’homme qui savait la langue des serpents, La métamorphose de Dieu…Bref, je lis tout à condition que ce soit authentique. Je m’intéresse à toutes les sciences humaines.

- Seriez-vous d’accord pour faire de votre roman en série ou en film? (un peu comme 50 nuances)

Oui, pourquoi pas. Cela aide à mieux projeter de la lumière sur le livre pour plus de visibilité.

- Quel était votre métier avant de devenir écrivain?

Enseignant.

- Être écrivain, pour vous, c’est plus un métier ou une passion ?

Une passion plus qu’un métier.

- Quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d’auteur ?

Alors, le bon côté, c’est une ataraxie momentanée, le même sentiment quand on marche avec un fardeau et on le dépose pour se reposer. Mais un autre travail plus pénible attend, celui de promouvoir le livre et le défendre. Donc c’est un peu le mauvais côté, en plus du tracas par-ci par-là. On peut dire qu’une fois le roman terminé commence la vraie besogne.

- Improvisez-vous au fil de l’histoire ou connaissez-vous la fin avant d’écrire ?

Pour la fin, ça dépend de l’histoire. Cependant, je peux avoir un pressentiment immédiat de ce qui va se produire. Parfois, en relisant, je change ce qui ne va pas tout comme un peintre quand il finit sa toile.

- Avez-vous déjà eu peur du syndrome de la page blanche?

Oui parfois, mais je compte beaucoup sur la force intérieure. Quand je n’ai rien à dire, je n’écris pas pour ne pas tomber dans la banalité.

- Que représente pour vous l’écriture?

L’écriture est le moyen de laisser une trace avant de partir.

Est-il possible d’avoir une photo de vous pour un montage photo avec les premières de couverture de certain de vos livres?

    Oui, avec plaisir.


Un dernier mot pour nos abonnés?

    Nous partageons la même passion, nous connaissons parfaitement ce qui nous relie. Il y a sûrement une parentèle intime qui réalimente à chaque fois notre besoin de subsister. Les auteurs et les lecteurs vivent dans une interdépendance magnifique, je dirais harmonique. Merci pour vous en tant qu’auteurs de désaltérer la soif des lecteurs et merci aux lecteurs qui en voulant s’épancher sur le monde merveilleusement secret

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