samedi 4 août 2018

Interview Aurora et Reina





Bonjour Aurora et Reina , je vous remercie d'avoir accepté de répondre à mes questions!



- A quel âge vous avez commencé à écrire?

R.L. : Très tôt, j'avais l'imagination sans borne. Ecrire n'était pas un plaisir comme un autre, mais un besoin. J'ai commencé à l'âge de 12 ans, écrivant, illustrant même des histoires étant adolescente.

A.N. : Pour ma part, l’écriture m’est venue relativement tard, vers 25 ans environ. J’ai commencé par coucher mes rêves sur papier puis je suis passée aux nouvelles… Et me voici à écrire des romans !
Je suis quelqu’un de créatif et touche-à-tout. J’aime créer, produire… Mon imagination est sans borne !


- Qu'est-ce qui vous à pousser vers l’écriture?


R.L.: Le besoin de s'évader. On a parfois l'impression que le monde réel ne suffit pas. C'est un autre monde, là où tout est plus incroyable et surtout possible.

A.N. : Écrire permet de s’évader effectivement, de vivre un peu par procuration, il faut bien l’avouer.
L’envie d’écrire à deux est venue plus tard, de la découverte d’une passion commune, d’une alchimie créative, d’un challenge.


- Si vous aviez un conseil à donner à quelqu'un qui veut écrire son roman, que lui diriez-vous?


A.N. : De réviser son français et de s’armer de patience ! ;-)
Plus sérieusement, je n’ai pas de conseil particulier à donner si ce n’est de croire en soi et de se donner les moyens de réaliser ses rêves.

R.L.:Qu'il a tout intérêt à s'accrocher ! Mais que le jeu en vaut la chandelle. On y trouve une part de 
bonheur et d'épanouissement.


- Vous avez un nouveau roman qui sort bientôt ou en cours d'écriture? Est-ce que l'on peut connaître le thème général?

A.N. : LE CLICHE est déjà disponible en précommande et sortira le 1er septembre 2018 sur Kindle. Il est composé de deux tomes, LE DRAGUEUR et LA COINCEE.
Notre procédé d’écriture est un peu singulier. Chaque histoire se compose de deux tomes dont les narrateurs sont les deux protagonistes. Lire les deux versions permet d’être omniscient.
Du côté de LA COINCEE, cela parle d’une tranche de vie, de comment nous vivons avec notre carapace, comment elle peut nous servir mais aussi nous desservir.


R.L. : Du côté du DRAGUEUR, je dirais le don de soi. La difficulté de se battre contre ce que l'on est pour évoluer vers plus grand que soi. C'est une histoire d'amour, on ne peut pas le nier. Mais pour ma part, je souhaitais imprégner mon personnage de vérité, de mauvais côtés. La fierté étant son plus gros défaut…


A.N.: Nous sommes actuellement sur notre prochain roman, qui se veut plus surnaturel. Il s’inspire de la mythologie mais l’amour et la passion sont toujours de la partie.


- Si on veut vous rencontrer, vous avez des dates de dédicaces à nous donner?


R.L.:Nous n'en sommes pas du tout à imaginer cela je crois. Pour le moment, nous n'en sommes qu'à la phase d'éveil. Pour ma part, je ne souhaite que partager mon besoin de faire rêver. On manque trop de rêve dans nos vies...
Mais les dédicaces pourront toujours être une possibilité à envisager lorsque nous aurons une lectrice avec qui discuter !


A.N. : Rencontrer les personnes qui se trouvent de l’autre côté de la page est une belle récompense ! Nous ne sommes pas encore à ce stade, comme le dit Reina. Notre lectorat n’est pas encore assez important pour envisager des séances de dédicaces mais le moment venu nous en informerons nos lecteurs via les réseaux sociaux.


- Quelles sont vos petites habitudes quand vous écrivez? (fond musical ou au calme, plutôt papier ou ordi, plutôt la nuit ou la journée …?)


A.N. : Mes petites habitudes sont variées. Avec Reina, nous écrivons dès que nous le pouvons soit ensemble dans la même pièce mais bien souvent nous faisons ça à distance. Bien évidemment, se voir est le must ! Dans ces cas-là, nous avons toujours une petite musique de fond qui se prête bien à la scène en cours.
J’aime écrire aussi bien tôt le matin quand mon esprit est vif et plein d’énergie que le 
soir quand la nuit tombe et que l’atmosphère se réchauffe. Les deux ont leurs avantages, je pense.


R.L. : Je choisis toujours un fond musical adéquate, une façon de plonger dans l'atmosphère d'une scène. L'inspiration est la plus efficace lorsque la nuit tombe, mais on fait en fonction de notre temps et notre train de vie.
Depuis toute jeune, le papier était mon maître mot, mais en grandissant, on comprend vite que l'écriture est plus pratique sur ordinateur. Je chéris mon mac comme s'il était vivant !!


A.N.: Le numérique nous permet aussi de stocker, de partager à deux sur un cloud. Sans ça, notre organisation serait vraiment compliquée!


- D'où vous vienne les inspirations pour vos romans?


A.N. : Oulala !! De tout et n’importe quoi ! Parfois il m’arrive de voir une simple image, ou photo pour bâtir un scénario ! Ça peut aussi venir d’un fait divers, d’un rêve fait la nuit précédente… Comme je le disais, j’ai une imagination débordante !
Nous avons la chance de travailler à deux, si l’une de nous apporte un fil, nous en faisons rapidement une étoffe ! Quand nous tenons un début de quelque chose les idées fusent à mille à l’heure ! Ça pourrait en devenir effrayant !


R.L. : Le plus honnêtement du monde, de partout, comme le dit Aurora. Une image, une scène, un bout de rêve intéressant... Il y a tellement d'endroits pour trouver l'étoffe d'une histoire. L'imaginaire fait le reste.


- Vous êtes plutôt lecture papier ou numérique?


R.L. : Je dirais que les deux ont leur avantage et inconvénients. Je me suis déjà retrouvé avec le livre au pied du lit, le marque page évadé et la mine défaite au réveil. Oui, j'ai oublié de me séparer de mon personnage !
Le numérique vous laisse parfois les yeux exorbités, mais il ne vous perd pas la page ! Et puis, tout livre est à portée de doigt sous format numérique…


A.N. : Pareil ! Les deux ! J’aime l’odeur d’un livre, le bruit des pages qui se tournent mais il ne faut pas se mentir… Ça coûte cher et ça prend de la place ! Le numérique à l’avantage d’être plus accessible et toute une bibliothèque tient dans une poche !



- Quelles sont vos passions, en dehors de l'écriture?


R.L. : Je suis une grande fan de mangas, mon imaginaire étant gardé éveillé en partie par ces petits formats imagés. Je pratique de façon assez fréquente le fitness, ce qui a tendance à jouer des coudes avec l'écriture. Le temps manque désespérément.


A.N : Comme je le disais, je suis très inventive ! J’adore les loisirs créatifs en tous genre mais ce que j’aime par-dessus tout c’est la pâtisserie ! Et sans vouloir me vanter, je ne me débrouille pas trop mal ! B-)
Avec tout ça, il faut également composer avec les enfants !


- Quelle est votre auteur préféré?


R.L:Je suis admirative de l'auteure Sylvia Day. Ses histoires sont prenantes et ses personnages absolument géniaux. On s'attache à eux pour les quitter avec beaucoup de peine. Anna Zaires est également une auteure que j'apprécie pour la simple et bonne raison que ses histoires ont un fil conducteur à la fois déroutant et intense.
Elles complètent assez bien ce que j'aimerais inspirer à un lectorat. Plonger au cœur d'une narration sans pouvoir s'arrêter.


A.N. : Question intéressante mais difficile… En citer un seul serait réducteur… Je dirais Sylvia Day, Stephen King et Bernard Werber. Les trois occupent beaucoup de place dans ma bibliothèque.


- Quelle est votre roman coup de cœur?


A.N. : Là encore la réponse est difficile… Je dirais la trilogie d’Anna Zaires, L’enlèvement et la Nuit des temps de Barjavel. Il y en aurait encore tellement... La liste pourrait être longue !


R.L. : J'ai beaucoup aimé la saga Crossfire, mais le livre qui m'a le plus émue a été "Les âmes vagabondes" de Stephenie Meyer. J'ai été déçu par le film, car dans ce livre, il y avait tellement plus d'émotions à impliquer...


- Seriez-vous d’accord pour une faire de votre roman en série ou en film? (un peu comme 50 nuances)


R.L. : C'est une bonne question car c'est un phénomène qui se repend beaucoup. C'est tellement plus simple de prendre une histoire pour l'adapter sur grand écran.
Le bon côté serait de faire découvrir l'histoire dans son format le plus complet, le livre. Le mauvais étant l'image qui en ressortira…


A.N. : Bien sûr, mais pas à n’importe quel prix ! Il serait primordial pour nous d’avoir un droit de regard. Une adaptation est une forme de reconnaissance mais cela peut-être à double tranchant et décevoir. Très rares sont les adaptations qui ont reçu une bonne critique du lectorat !


- Quel été votre métier avant de devenir écrivain?


A.N. : Malheureusement nous n’en vivons pas pour le moment ! Nous sommes employées de bureau le jour et jouons de la plume la nuit ! Cela occupe beaucoup de notre temps libre.


R.L. : J'ai toujours écrit, par période en réalité. Je n'ai donc pas arrêté de travailler, mais disons que j'ai couplé les deux. Travailler dans l’'administration est une bonne façon d'avoir le temps pour ma passion.


- Être écrivain, pour vous, c’est plus un métier ou une passion ?


R.L.: A mon humble avis, écrire doit rester une passion tout du long. Il s'agit d'avoir la plume qui parlera aux gens avec qui l'on souhaite partager un bon moment. Aider les gens à s'évader pour un instant, les sortir d'une routine ou bien leur aménager un moment de plaisir, de plénitude.


A.N. : C’est avant tout une passion, l’encre coule dans nos veines ! En règle générale, on crée avant tout par passion. Mais pour les plus chanceux, on peut en vivre…
Confucius disait : « Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie »… Un jour peut-être…

- Quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d’auteur ?


R.L.:Je vais sans doute sembler rapide dans ma réponse, mais aucun mauvais côté ne me vient à l'esprit mis à part ce temps que l'écriture requiert. Il y a tant de bonnes choses à retirer de cette passion. La sensation de participer à l'évolution d'un personnage...
Lorsque j'ouvre une page blanche, il y a tant de possibilités.


A.N. : A part le côté chronophage, je n’y trouve pas de mauvais côté non plus ! Même la phase de correction, qui peut paraître longue et fastidieuse, est enrichissante.



- Improvisez-vous au fil de l’histoire ou connaissez-vous la fin avant d’écrire ?


A.N : Globalement, nous avons une trame, nous savons à peu près où nous allons mais comme nous écrivons chacune pour un personnage, nous nous laissons guider par les interactions. Cela donne beaucoup de réalisme aux dialogues, ça peut conduire à des quiproquos. Comme dans la vraie vie, en fait !
Il se peut aussi que des idées surgissent comme ça en pleine phase d’écriture, rien n’est figé !


R.L.: Pour le roman que nous venons de lancer en prévente, la fin n'était pas écrite, mais nous avions une idée générale. L'avantage de notre méthode d'écriture étant que nos scènes sont lancées à l'humeur de nos personnages. Nous évoluions en fonction des réponses de l'autre. Des deadlines sont posées, mais chacune sait frôler les limites pour pimenter l'aventure.


- Avez-vous déjà eu peur du syndrome de la page blanche?


R.L.: Il y a toujours des moments de doutes, des passage intermédiaires, des informations à placer sans avoir le moyen d'y parvenir. A deux, tout devient pourtant bien plus naturel.


A.N. : Pas vraiment, je suis plutôt frustrée de ne pas pouvoir écrire plus vite ! Si on peut parler d’une crainte, c’est plus le fait d’hameçonner le lecteur. En tant que lectrice, je n’adhère pas à tous les styles d’écritures et je pense beaucoup à ça. Je souhaite toucher le plus grand nombre de lecteurs.


- Que représente pour vous l’écriture?


A.N. : Comme je le disais, écrire est une échappatoire. C’est aussi une forme de partage, de don de soi. Même s’il n’est pas question de nous dans nos romans, nous nous livrons forcément un peu.
Écrire à deux est quelque chose de particulier également, quelque part cela lie nos vies, cela créer une intimité que nous partageons avec personne d’autre que notre « partenaire de crime ».


R.L. : Pour moi, l'écriture est une seconde nature, comme une petite conscience sur mon épaule me soufflant par moment : " Oh ! Oui, il faut en faire une histoire ! Ça va être génial ! "
Écrire c'est rêver en réalité.


Est-il possible d’avoir une photo de vous pour un montage photo avec les premières de couverture de certain de vos livres?


R.L.: Pour le moment, l'anonymat est une carte que nous désirons garder, donc nous préférons jouer le jeu. Un jour, peut-être, avec plaisir !


A.N. : A défaut de nos visages, nous vous enverrons un montage photo avec nos deux couvertures. Ça sera avec plaisir !



Un dernier mot pour nos abonnés?


R.L.: Nous écrivons, mais nous sommes également des lectrices dans l'âme, amoureuses de la passion, romantiques sans l'admettre et nous espérons que ce passage à cœur ouvert vous donnera l'envie de découvrir notre monde tout feu tout flamme.
Plein de bisous et merci de l'attention !!!


A.N. : Comme l’a si bien dit Reina, j’espère que cette interview a pu vous faire découvrir un peu notre univers et qu’elle vous aura donner envie de plus. Nous sommes très proches de nos lecteurs sur les réseaux sociaux et si l’envie vous prend de faire plus ample connaissance avec nous et suivre notre travail… C’est par ici :


A très vite et merci de nous avoir consacré du temps !

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