Bonjour
Alexandre, je vous remercie d'avoir accepté de répondre à mes
questions!
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A quel âge vous avez commencer à écrire?
Officiellement
à
13 ans, à l’occasion d’un concours de nouvelles organisé par
mon collège. J’avais imaginé qu’un guerrier africain
s’aventurait dans un château peuplé de monstres fantastiques. On
m’a décerné non pas le premier prix mais le prix de l’orthographe
inventé spécialement pour moi car le jury croyait que c’était ma
mère qui l’avait écrite, alors qu’elle l’avait juste tapée à
la machine à écrire.
-
Qu'est ce qui vous à pousser vers l’écriture?
Je
ne sais pas vraiment, certainement l’envie de raconter des
histoires fabuleuses et impossibles. Je lisais beaucoup de bandes
dessinées, de « livres dont vous êtes le héros », et
j’essayais de comprendre quelque chose à mon premier jeu de rôle,
l’Oeil Noir.
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Si vous aviez un conseil à donner à quelqu'un qui veut écrire son
roman, que lui diriez vous?
J’ai
donné beaucoup de conseils lorsque j’oeuvrais sur le forum Rêve
de Fantasy. J’en donne encore sur mon site internet
(www.fantasy-modedemploi.fr).
Mais la question essentielle qu’un écrivain qui débute devrait
toujours se poser, c’est qu’elle est la raison pour laquelle il
écrit.
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Vous avez un nouveau roman qui sort bientôt ou en cours d'écriture?
Est ce que l'on peut connaître le thème général?
J’ai
fini la suite de mon premier roman de fantasy. J’attends une
réponse de l’éditeur. Ce roman contera les aventures tumultueuses
d’un couple d’adolescents face à une entité intelligente surgie
du fond des âges pour asseoir à nouveau la suprématie d’un
empire depuis longtemps disparu.
Parallèlement,
je travaille toujours sur quelque chose, histoire de ne pas perdre la
main. En ce moment, je réfléchis sur un roman de dark fantasy
d’inspiration lovecraftienne.
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Si on veut vous rencontrer, vous avez des dates de dédicaces à nous
donner?
Je
suis au salon Je Lis Jeunesse à Etaples (Côté d’Opale) les 24 et
25 novembre 2018. Et je suis du côté d’Hénin-Beaumont au Cultura
qui m’a fait le plaisir de m’inviter le 17 novembre toute la
journée.
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Quelles sont vos petites habitudes quand vous écrivez? (fond musical
ou au calme, plutôt papier ou ordi, plutôt la nuit ou la journée
…?)
Exclusivement
sur ordinateur, et au calme. De toute façon, quand je suis
concentré, je n’entends pas la musique.
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D'où vous vienne les inspirations pour vos romans?
Un
écrivain est d’abord un observateur, donc j’observe. Et je
réfléchis beaucoup plutôt que d’attendre un signe du ciel.
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Vous êtes plutôt lecture papier ou numérique?
Les
deux. Les forums d’écriture m’ont habitué à lire sur écran.
Mais je préfère le papier, le palpable.
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Quelles sont vos passions, en dehors de l'écriture?
Les
chevaux, les jeux-vidéo, le bricolage, et depuis que j’ai un fils,
les Lego.
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Quelle est votre auteur préféré?
Dur
à dire. Par exemple, je n’aimais pas trop les récits de Balzac
jusqu’à ce que je découvre certaines de ses nouvelles. Chaque
auteur fait de bonnes choses et d’autres moins bonnes, ou que nous
apprécions plus ou moins selon notre personnalité ou l’humeur du
moment.
-
Quelle est votre roman coup de cœur?
J’ai
du mal à me limiter à un seul coup de cœur. Si je devais trancher,
je citerai « Notre Dame de Paris » de Victor Hugo qui
m’avait beaucoup impressionné lorsque j’avais 15 ans par son
côté gothique et tragique. Et ça fait plus sérieux sur un CV que
« Le Cauchemar d’Innsmouth » de Lovecraft ou que « Les
Annales du Disque-Monde » de Pratchett.
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Seriez-vous d’accord pour une faire de votre roman en série ou en
film? (un peu comme 50 nuances)
Pourquoi
pas. Tout en sachant que le récit sera forcément adapté. Et en
espérant que cela ne finira pas en pur nanar. La tentation est
grande en fantasy.
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Quel été votre métier avant de devenir écrivain?
En
ce moment, je suis à la recherche d’un emploi et je compte
m’orienter vers l’enseignement. L’activité d’écrivain reste
secondaire… tant qu’elle ne nourrit pas son homme.
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Être écrivain, pour vous, c’est plus un métier ou une passion ?
C’est
à la fois un métier et une passion dans la mesure où l’on est
grisé par l’acte créateur avant de devoir plonger les mains dans
le cambouis et travailler son récit tel un artisan.
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Quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d’auteur ?
Le
bon côté, c’est d’inventer un monde et d’y faire vivre ses
personnages, d’être lu puis d’être couvert d’éloges, d’être
une sorte de dieu sur terre ; le mauvais côté, c’est de
devoir corriger et modifier des passages qui ne fonctionnent pas, ou
pire, de les supprimer, et bien sûr d’attendre désespérément
dans une séance de dédicaces ou dans un salon que quelqu’un
s’intéresse à vous.
-
Improvisez-vous au fil de l’histoire ou connaissez-vous la fin
avant d’écrire ?
Je
connais nécessairement le dénouement et le déroulement de
l’intrigue afin de profiter d’une vue d’ensemble et de bien
structurer le récit. Lors de la rédaction, il est trop tard pour
remanier l’histoire.
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Avez vous déjà eu peur du syndrome de la page blanche?
Si
tout a été préparé en amont, je ne suis pas censé être menacé
par le syndrome de la page blanche. Lorsque je bute sur une
description ou une scène d’action, je note vite fait les quelques
idées qui la caractérise et j’y reviens par la suite pour la
terminer, et alors je ne lâche pas l’affaire tant que j’en vois
pas le bout.
-
Que représente pour vous l’écriture?
Un
moyen d’évasion.
Est-il
possible d’avoir une photo de vous pour un montage photo avec les
premières de couverture de certain de vos livres?
Tout
est possible.
Un
dernier mot pour nos abonnés?
Si
vous aimez l’aventure, les histoires bien écrites, les univers
imaginaires, les jeunes héros, les monstres en tout genre et les
méchants revanchards, n’hésitez plus et lisez mon roman « La
Source d’Éternité ».
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