interview Fleur Hana

Bonjour, je te remercie d'avoir accepté de répondre à mes questions !

Bonjour, merci à toi !

- A quel âge as-tu commencé à écrire ?

C’est très récent en fait, j’ai démarré en 2012, à 31 ans.

- Qu'est-ce qui t'a poussé vers l’écriture ?

La lecture, tout simplement. Je lisais beaucoup mais j’étais parfois frustrée de la façon dont l’histoire était traitée. Je me suis dit de tenter plutôt que de critiquer, pour voir comment j’allais m’en sortir.

- Pourrais-tu, s'il te plaît, te présenter ?

J’ai 37 ans, je vis sur la Côte d’Azur que j’adore, je suis romancière professionnelle, c’est-à-dire qu’écrire, c’est mon travail à plein temps.

- Pour toi les héros de tes/ton roman, aurait-il pu te plaire ?

Certains oui, sans hésitation (Ange, Sofiane, Anthony, Mathias…) et d’autres représentent tout ce que je déteste (Dante !)

- Si tu avais un conseil à donner à quelqu'un qui souhaite écrire à son tour que lui dirais-tu ?

D’écrire ce qu’elle/il a envie de lire avant tout, de ne pas se soucier de ce qui est à la mode et d’y mettre toute son authenticité.

- As-tu un nouveau roman qui sort bientôt ou en cours d'écriture ? Est-ce que l'on peut connaître le thème général ?

On comptera les étoiles sort le 22 mai aux éditions J’ai lu. Il s’agit d’une romance Young Adult, ma toute première dans le genre. C’est une histoire très psychologique, douce et dure à la fois, avec un thème que je ne peux dévoiler mais qui compte énormément à mes yeux et pour lequel je voulais écrire depuis longtemps.

- Comment te vient l'inspiration de tes histoires ? Des personnages ? Des lieux ?

La vie, tout simplement. Je regarde autour de moi et je me nourris de ce qui m’entoure.

- Avant d'écrire tes livres fais-tu des recherches pour connaître mieux les descriptions que tu mets en place ?

Toujours. La partie recherches est d’ailleurs celle que je préfère dans tout ce qui est paratextuel (car l’écriture aura toujours la première place, bien sûr). Je me régale à préparer la phase écriture !

- Quelles sont tes petites habitudes quand tu écris ?

Je suis très ennuyeuse à ce niveau car j’écris dans le silence, dans la solitude, et faisant des sessions et des pauses…

-Es-tu plutôt lecture papier ou numérique ?

Les deux, il m’est impossible de choisir. Je ne pourrais pas me passer de l’un ou l’autre support. Je crois fort au potentiel du numérique comme je suis convaincue qu’il ne remplacera jamais le papier. Pour moi ils sont complémentaires et pas exclusifs l’un de l’autre.

- Quelles sont tes passions, en dehors de l'écriture ?

Je suis une adepte des oracles et ils entrent dans ma passion pour tout ce qui touche au développement personnel. J’adore aussi lire, bien entendu.

- Quelle est ton auteur préféré ?

De tous les temps de l’univers, je dirais Tolkien s’il ne fallait en choisir qu’un. Mais j’adore David Foenkinos, Terry Pratchett, Barjavel, Poppy Z. Brite et tant d’autres…

- Quelle est ton roman coup de cœur ?

Des fleurs pour Algernon, je le mentionne d’ailleurs dans mon roman Avec toi, m’envoler, où il est une sorte de fil rouge.

-Pourquoi t'es-tu tourné vers ce style de roman ?

J’aime fouiller le psychologique des personnages et la romance est le genre dans lequel je peux jouer à fond cette carte. Je peux y aborder des thèmes forts tout en sachant qu’à la fin, j’apporte une note d’espoir puisque la romance, par définition, est un genre qui implique une fin heureuse.

- Quel été ton métier pendant que tu écris ?

Autrice, romancière, écrivaine, éditrice…

- Être écrivain, pour toi, c’est plus un métier ou une passion ?

C’est à 100% un métier qui me passionne.

- Quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d’auteur ?

Je préfère me concentrer sur les bons côtés : faire ce que j’aime et avoir les retours des lectrices !

- Improvises-tu au fil de l’histoire ou connais-tu la fin avant d’écrire ?

Si je me laisse bien sûr une part d’improvisation, j’ai toujours mon plan détaillé et je sais où je vais, je connais la fin dès l’instant où je démarre l’écriture. Je fais un gros travail préparatoire.

- As-tu déjà eu peur du syndrome de la page blanche ?

Peur non, par contre je l’ai vécu durant de longs mois l’an dernier. Mais j’ai appris à le gérer et je suis ressortie grandie de cette période.

- Que représente pour toi l’écriture ?

Tout.

- Quel serait ton plus grand rêve ?

Je suis déjà en train de le vivre.

- Si tu devais être un roman, lequel serais-tu et pourquoi ?

Je serais mon prochain roman, celui que je n’ai pas encore écrit et où tout est encore possible.

- Un dernier mot pour nos abonnés ?

Merci à toutes les personnes qui achètent et lisent des livres, car si l’auteur peut exister sans lecteurs, il ne peut s’épanouir sans vous.