jeudi 8 mai 2025

Avis de Miss Vidia: Faites vos jeux rien ne va plus



Résumé:


Gabriel est un homme d'affaires multimilliardaire dans le monde des jeux d'argent. Il sait manier la stratégie d’une main de maître. Bien qu’il ait tout, il lui manque toutefois un pion vital… une reine qui lui offrira son héritier.


De son côté, Clara est une fille paumée qui vit avec sa petite sœur et un père camé qui croule sous les dettes de jeu. Perdue, elle n'espère qu’une chose, fuir loin de cette vie pour s’offrir une stabilité et sauver sa famille.


C’est alors une occasion parfaite pour lancer la partie. Si l’un est joueur, l’autre est un adversaire redoutable, cependant, parfois la roue tourne et les pions se transforment en pièce maîtresse.


À la fin de ce jeu dangereux, qu’y aura-t-il réellement à gagner ?




Avis:


Une histoire qui est atypique, spéciale. Néanmoins, d'après les tropes, je savais à quoi m'attendre en lisant cette dark romance. 


Gabriel est un homme au comportement sadique, pervers. Il a une vision du couple, du mariage, totalement pervertie à cause de ce qu'on lui a inculqué durant son enfance. Sa notion du mal et du bien est cependant assez réelle. Ce qui ne l'empêche pas pour autant de reproduire certaines pratiques avec les femmes. 


Clara a un comportement que j'ai trouvé assez illogique. Elle se remet, à chaque fois, beaucoup trop vite des agressions sexuelles très violentes et des tortures qu'elle a subit. Cela aussi bien physiquement que psychologiquement. On s'attendrait plutôt à la voir totalement amorphe et apathique, souffrant le martyre et traumatisée. 


La sympathie, l'attachement de Steven me semblait étrange déjà au départ. Dire qu'il "n'a pas le choix, qu'il suit les ordres" était déjà douteux. 


J'ai trouvé qu'il y avait des incohérences en ce qui concerne ce syndrome de Stockholm, qui est dailleurs annoncé beaucoup trop tôt dans l'histoire:

- Elle veut se rebeller, mais également lui plaire en même temps. 

- Elle le rejette, mais cherche aussi sa présence.

- Elle n'a pas d'empathie pour lui. Elle ne perçoit et n'accepte pas la situation de la même façon que lui, mais ressent de l'attirance pour Gabriel, en même temps qu'elle le haït. 

- Elle ne pardonne et n'accepte pas ce qu'elle subit à cause de lui, sous ses ordres, mais veut s'excuser auprès de Gabriel de ses réactions agressives. 


Alors qu'il y aurait dû y avoir une évolution dans le comportement de Clara, dans ses sentiments, dans sa façon de voir les choses. 


Là, le texte, les explications sont assez hétérogènes. Ces contradictions sont perturbantes et presque irréelles.


Pour moi, Clara retrouve un peu trop vite sa libido, qui est même plus débridée que ce qu'elle a connu auparavant, malgré tout ce qu'elle a vécu. 


J'ai apprécié toutefois les nombreux revirements, qui permettent de conserver un intérêt à l'histoire. 

La plume est très agréable à lire.

Les expressions concernant le jeu, à chaque fin de chapitre, c'est sympa. 


Ai-je aimé cette histoire ?

Non, pas vraiment j'avoue. 

Mais bravo pour l'originalité. 


⚠️ viols, tortures.


Nom de l’auteur: Jessie Auryann



 

1 commentaire:

  1. Hello,
    Je viens de voir ta chronique sur le SP de « Faites vos jeux » de Jessie Auryann.
    J’avoue que je suis un peu déçue de ta chronique qui, à mon sens, relève plus d’un jugement très personnel sur un personnage fictif, comme si c’était une personne réelle, que d’un service presse sur une fiction…
    Je me permets cette constation car je travaille en psychiatrie adulte depuis 17 ans et que :
    Une pathologie rassemble des symptômes communs aux différents « sujets » ou patients mais tu as oublié que toute maladie psychiatrique ou physique comporte une part psychosomatique propre à chaque personne… toutes les personnes ayant la même pathologie ne réagissent pas identiquement aux différents composants et traitements de la maladie… sinon je peux te garantir que les hôpitaux ne seraient pas aussi pleins et surchargés !
    Concernant ce roman, tu sembles choquée qu’une personne ,ici Clara, gère les tortures avec détachement et facilité… D’après ce que je comprends de ta chronique et du résumé, le roman traite du syndrome de Stockholm notamment et de manipulation inculqués de longue date au personnage principal Gabriel…
    Les illogismes que tu relèves du syndrome de Stockholm sont au contraire ce qui se passe à 90% pour les personnes l’ayant subi avec tous les paradoxes que tu associes à des illogismes…
    Ne penses-tu pas qu’une personne puisse faire preuve d’une force morale insoupçonnée pour lui permettre de surmonter les traumatismes subis, tout le monde doit être amorphe, apathique ?
    Je me permets de prendre ma situation personnelle comme exemple pour expliquer mon point de vue : j’ai été agressée sexuellement pas moins de 5 fois dans la rue, la dernière en juillet dernier. Si j’avais réagis comme tu le penses, très honnêtement, j’aurais mis fin à mes jours au risque de ne pas vivre tout ce que je peux vivre dans ma vie familiale et professionnelle.
    Je subis un pervers narcissique pendant 7 ans avec tout ce que ça entraîne isolement social, familial, manipulation mentale, mensonges … Là aussi dois-je m’enterrer et ne pas lutter contre les troubles ? Je choisis mes combats, j’affiche un sourire, dis des bêtises/blagues, fais rire les patients, si je faisais le contraire mes parents auraient été à mes obsèques et non à mes 10 derniers anniversaires…
    Désolée d’être crue dans mes propos, mais ta chronique sur une fiction n’en ai pas une mais plus un jugement négatif… Je pense que l’auteure a créé une protagoniste féminine qui semble résiliente, combattante et avec du caractère… Peut-être trop à ton avis, mais dans une dark romance je ne pense pas que les lecteurs aient envie de trouver des pages du style du T2 de Twilight avec les mois qui passent et un personnage qui s’enfonce sans se battre.
    Il est possible que ce looong commentaire soit irritant, énervant et ressenti comme une critique « exagérée » de ta chronique mais, très honnêtement, je trouve que tu descends en flèche un roman qui n’est pas encore sorti (de mémoire il doit sortir pour le salon Romances Fever de Vendargues).
    Je pense que lorsqu’un auteur propose un service presse et même si le chroniqueur n’apprécie pas le roman, un chronique telle que celle que tu as partagée sur ton blog est assez décevante, spoile beaucoup le roman et n’est pas équitable entre les points forts et les points faibles.
    Un membre de ma famille fait des services presse, quand il n’apprécie pas un roman et a du mal à être équitable dans le positif et le négatif, il prévient l’auteur et préfère se retirer de l’engagement pour ne pas déprécier tout le travail de l’auteur au yeux du public et ainsi permettre aux lecteurs de se faire leur propre avis.
    Effectivement tout le monde n’a pas les mêmes goûts, les mêmes points de vue, et si tout le monde était identique ce serait bien triste…

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