lundi 11 mars 2019

Interview Shana Keers.





Bonjour Shana , je vous remercie d'avoir accepté de répondre à mes questions!

Merci à toi, c’est un plaisir. Désolée, je me permets de te tutoyer, j’espère que tu n’y verras pas d’inconvénients, j’aime la proximité dans mon activité.

- A quel âge vous avez commencé à écrire ?

J’ai 47 ans (pour un mois encore, alors j’y tiens 😉 ) et j’ai commencé à écrire il y a 4 ans. Je suis une « jeune » auteure. En tout cas, j’aime l’idée.

- Qu'est-ce qui vous a poussé vers l’écriture ?

Une pub pour Wattpad sur la quatrième de couverture d’After. C’est ridicule, mais pourtant bien réel.

- Si vous aviez un conseil à donner à quelqu'un qui veut écrire son roman, que lui diriez-vous ?

Je pense que le plus important est d’écrire avec son cœur. Ensuite, si l’on rêve de publier ou faire publier son texte, il faut être rigoureux, le lire, le faire lire, le corriger… , mais aussi avoir de la patience et ne jamais baisser les bras.

- Vous avez un nouveau roman qui sort bientôt ou en cours d'écriture ? Est-ce que l'on peut connaître le thème général ?

Je n’écris que de la romance contemporaine new adult. Mon prochain roman est en cours de finalisation. Il s’agit d’un intermédiaire à mon précédent roman « Night Experiences ». Mêmes protagonistes, même lieu et chronologiquement au même moment. Il s’appellera Hot Experiences et se situera dans le milieu de la nuit.

- Si on veut vous rencontrer, vous avez des dates de dédicaces à nous donner ?
Je serai à Livre-Paris en mars 2019 sur mon propre stand, pendant toute la durée du salon (stand U79)
Sinon, vous pourrez me retrouver en septembre prochain à Pusignan (près de Lyon), en octobre à Niort et en novembre à Mons en Belgique. D’autres dates viendront peut-être s’y rajouter. Qui sait ?

- Quelles sont vos petites habitudes quand vous écrivez ? (fond musical ou au calme, plutôt papier ou ordi, plutôt la nuit ou la journée …?)

J’adore le calme de la nuit parce que je suis incapable d’écrire en musique. Un café, mon ordinateur et un carnet pour écrire quelques notes supplémentaires et j’ai tout ce qu’il me faut.

- D'où vous vienne les inspirations pour vos romans ?

C’est très variable. Je puise mon inspiration dans mon quotidien. Une discussion, une émission télé, un rêve. Peu importe. Rien n’est figé.

- Vous êtes plutôt lecture papier ou numérique ?

Dans l’absolu, je préfère le papier. J’aime tourner les pages, les toucher et admirer ma bibliothèque. Mais la place n’est pas extensible malheureusement. Alors depuis la sortie du numérique, j’utilise beaucoup ma liseuse et n’achète des versions papier que pour mes coups de cœur ou mes auteurs fétiches.

- Quelles sont vos passions, en dehors de l'écriture ?

La lecture, bien sûr ! Romances ou thrillers, j’alterne selon mon humeur. Sinon, je n’ai pas de réelle passion. J’aime cuisiner (surtout la pâtisserie plus complexe), mais il faut que ce soit occasionnel. J’adore jouer aux échecs, mais je n’ai personne dans mon entourage pour jouer avec moi.

- Quelle est votre auteur préféré ?

En romance, j’aime beaucoup Sylvia Day et, côté français, Jana Rouze et Leni Arekin.
En thriller, j’ai lu tous les Dan Brown et John Grisham. J’achète les yeux fermés.

- Quelle est votre roman coup de cœur ?

Là, c’est une question difficile. Je dirai qu’un coup de cœur en chasse un autre. Mon dernier en date est The Missing Obsession de Leni Arekin.

- Seriez-vous d’accord pour faire de votre roman en série ou en film ? (un peu comme 50 nuances)

Bien sûr. Je crois que pour un auteur, c’est une proposition qui ne se refuse pas.

- Quel était votre métier avant de devenir écrivain ?

J’étais clerc d’avoué dans une étude d’avoués à la Cour. Rien de bien passionnant et surtout diamétralement opposé au milieu artistique. Comme quoi…

- Être écrivain, pour vous, c’est plus un métier ou une passion ?

Les deux. C’est un métier, parce qu’il faut le faire avec professionnalisme si l’on veut proposer un roman de qualité. Et c’est une passion, car pour qu’un texte soit bon, il doit être écrit avec plaisir.

- Quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d’auteur ?

Alors là, je pense que la réponse est propre à chaque écrivain et à sa manière d’être édité. Les bons et mauvais côtés sont différents que l’on soit publié en maison d’édition ou en autoédition (comme moi). Pour ma part, je dirais que le « plus mauvais côté » de l’autoédition est le fait de devoir optimiser son temps pour tout faire. D’ailleurs, si quelqu’un à une méthode pour rallonger les journées, je suis preneuse 😉

- Improvisez-vous au fil de l’histoire ou connaissez-vous la fin avant d’écrire ?

En général, je connais les grandes lignes de la fin de mon roman, mais pour le reste, j’ai tendance à improviser. Ce sont les personnages eux-mêmes qui m’entraînent dans leurs péripéties.

- Avez-vous déjà eu peur du syndrome de la page blanche ?

Pas vraiment. C’est une situation qui arrive à tous les écrivains, je pense. Sur une durée plus ou moins longue. Mais ça ne dure pas bien longtemps en général.

- Que représente pour vous l’écriture ?

C’est un moyen d’expression qui permet toutes les libertés et j’aime par-dessus tout ma liberté.

Est-il possible d’avoir une photo de vous pour un montage photo avec les premières de couverture de certain de vos livres ?

Je te donne tout ça avec plaisir.


Un dernier mot pour nos abonnés ?

J’aime beaucoup discuter avec mes lectrices (lecteurs aussi 😉 ) et connaître leur ressenti à chaud après la lecture d’un de mes romans. Leurs points de vue est hyper important. J’ai un lectorat formidable, enthousiaste et très présent. Il sait, je l’espère, à quel point je lui suis reconnaissante. C’est grâce à lui que j’en suis où j’en suis aujourd’hui et je ne l’oublie jamais. Je passe mon temps à le remercier, mais j’ai l’impression que ce ne sera jamais suffisant. En tout cas, j’adore par-dessous tout les rencontres que je peux faire lors des salons. Passer du virtuel au réel, mettre un visage sur un nom, voir les sourires, entendre les mots chaleureux. Vraiment, j’adore ça. Merci pour tout ça.









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