Bonjour merci de répondre présente pour cette interview
1) Depuis combien de temps écris tu ?
J’écris depuis adolescente, soit une vingtaine d’années, mais j’ai arrêté tout un temps avant de m’y remettre vraiment en 2018 avec le défi Na No Wri Mo
2) Qu'est ce qui t’as poussé vers l’écriture ?
La lecture, clairement, l’envie de raconter quelque chose, et je me suis retrouvée avec une jambe en vrac, et ce que j’exprimais via la danse, depuis, j’utilise les mots.
3) Combien de livre à tu écris ? Sont ‘il tous dans le même style ?
J’en ai écris 2, d’autres sont en cours, et non je vadrouille d’un style à l’autre en fonction de ce que les personnages me soufflent.
4) D’où te viens ton inspiration pour chacun de tes romans ?
Bonne question. Un coin de mon cerveau, sûrement celui bien fêlé qui laisse passer des images un peu fofolle et mes personnages qui viennent squatter mon temps de réflexion disponible.
5) Qu’elle sont tes passions en dehors de l’écriture ?
Les danses j’ai pratiqué différents styles comme le flamenco, l’oriental, le latino…, les sports équestres là aussi c’est varié entre équitation, attelage, travail à pied ou simplement profiter du temps avec le cheval, et l’Histoire, j’adore apprendre quelle que soit l’époque.
6) Écoute tu de la musique pour écrire, une chanson en particulier t’a peut être inspiré pour écrire un roman ?
Sur Les Anges d’Acier, clairement les D-Day Darlings, leur album I’ll remember you est un superbe hommage à la musique des années 1940 et aux combattants de cette époque. Et bien entendu toute une playliste, dispo sur Youtube de chansons de la seconde guerre mondiale. C’était assez amusant d’ailleurs de chercher quelles chansons étaient sorties en fonction des évènements marquants de mon roman.
7) Aimerais-tu qu’un de tes livres soit adapté au cinéma ? Si oui lequel et pourquoi ?
Au
cinéma, pourquoi pas une nouvelle que j’avais rédigée pour un
concours Fyctia : Le Général de l’Empereur aurait de
l’allure sur grand écran.
Après pour Les Anges d’Acier,
honnêtement, je préférerais une adaptation en série,
pour vraiment suivre mes personnages comme on le fait dans le roman.
Mais avec des acteurs qui respectent l’allure des descriptions de
mon roman. Si on me met un Steel Bird blond par exemple ou une
Léontine qui taille un 36-38 ça n’ira pas du tout.
8) Que représente pour toi l’écriture ?
Une thérapie. Avoir autant de voix dans ma tête exige de les laisser s’exprimer librement Et sur deux écrits en pause actuellement, ça me permet aussi de parler de ce que je vis, au quotidien et de le dédramatiser par de l’humour ou des punchlines
9) Ou est-il possible de te rencontrer dans les prochain mois ?
Autour de Cholet, en fonction des évènements et de l’avancée de ma création d’entreprise. Mais éventuellement, on peut se rencontrer autour d’un thé ou d’un café.
10) Improvise tu lors de tes écris ou as-tu le fil conducteur de tes romans ?
Je suis persécutée par mes personnages. J’écris sous leur dictée au moment où ils ont décidé de me parler. Même si de plus en plus j’apprends à leur dire « pas maintenant s’il te plaît. On voit ça un peu plus tard ».
11) Es ce que des personnes de ton entourage t’ont inspiré des personnage de tes romans ?
Jocker !
Blague à part, oui, bien évidemment, même si souvent je
m’inspire de plusieurs personnes pour un personnage, de même
qu’une personne peut se retrouver dans les traits de différents
personnages. Jamais je n’utilise du « copié-collé »
brut. Ça peut être le métier de l’un, le physique de l’autre,
le prénom d’un troisième, le caractère d’un quatrième qui a
le physique d’un personnage secondaire… J’espère que c’est
compréhensible.
12) Peux-tu nous présenter l’un de tes personnages ?
Léontine
Barrault de Chamon, alias Félicien Lesage. Née en 1922, elle a
grandi dans une famille aimante et aisée en France, et par les
caprices du destin et de la guerre, elle se retrouve en Angleterre en
1942. Heureusement, grâce à son père, elle est non seulement
pilote et mécanicienne, mais elle possède son propre avion d’un
modèle unique. C’est grâce à ces talents qu’elle va obtenir à
tout juste 20 ans, une place de pilote au RAF Beachy Head. Mais elle
décide d’y postuler sous un nom d’emprunt, Félicien Lesage.
Pourquoi se faire passer pour un homme ? Parce qu’elle veut
faire plus que le service auxiliaire, elle veut elle aussi piloter en
escadrille de chasse, et seuls les hommes y sont recrutés. C’est
un sacré petit bout de femme, avec un tempérament fort, mais aussi
des fragilités qui surgissent parfois, quand on ne s’y attend pas
forcément. Elle est la meilleure image de ces héros ordinaires, qui
font face aux épreuves de la vie, mené par leur sens du devoir,
mais qui restent des humains qui doutent, qui ont peur parfois plus
d’eux-mêmes et de leurs émotions que d’un réel danger.
C’est
le genre de femme qui monte sans se poser de question dans son avion
lors d’une attaque aérienne, et qui se cache dans sa chambre pour
pleurer en lisant les lettres de sa famille, restée en France. Elle
n’hésite pas à défendre ses valeurs, à imposer le respect, mais
elle admet une peur délirante devant ses sentiments amoureux
naissants. Et la guerre ce n’est pas le moment pour des amourettes
n’est-ce pas ? Elle arrive avec son propre avion, qu’elle
met à la disposition de l’armée, mais elle garde pour elle le
mode de fonctionnement de cet appareil unique, dont seul le prototype
est officiellement sorti des ateliers. Avoir confiance, c’est une
chose, mais vu la façon dont l’armée a traité les femmes, dont
sa mère, en 1919, elle reste méfiante et conserve une assurance
pour l’avenir. En bref : jeune mais pas naïve, forte et
faible en fonction des circonstance.
13) Un dernier mots pour nos abonnés ?
Merci de votre attention et de votre temps. J’espère avoir le plaisir de vous rencontrer au détour des étranges chemins de la vie
Merci à toi d’avoir répondue à mes questions.
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